> L'artiste
Bernard Labrique est né à Leuze-en-Hainaut en 1944 et décédé à Bruxelles en 2006. Après les prémisses d'une formation en architecture, il se forme à toutes les disciplines de la communication, ce qui l'amènera à commencer sa carrière professionnelle en entreprises avant de créer en 1974 sa propre agence de communication. Durant trente ans, il a géré et animé de très grandes marques belges et internationales avec une fidélité et une passion exceptionnelles.
Bernard Labrique aimait les ambiances d'atelier et fréquentât avec assiduité les Académies des Beaux-Arts de Bruxelles, d'Ixelles, de Saint-Gilles et de Boitsfort dans des classes de dessin et de modèle vivant et, dans les dernières années de sa vie, l'atelier de sculpture de l'Ecole des Arts de Braine-l'Alleud. Il se forma également à la calligraphie japonaise.
> Son oeuvre
Les dessins réalisés dans la décennie 1990-2000 s'articulent autour de variations au fusain et à l'encre. L'artiste explore toutes les facettes et les nuances en un trait direct et synthétique, librement accompli. Loin d'une figuration réaliste, la suggestion conduit à l'évocation, le sujet se livre dans l'immédiateté, sans aucun détour.
Au coeur de son oeuvre, la femme.
La vie et l'oeuvre de Bernard Labrique s'apparentent à une balade amoureuse conjuguée au féminin pluriel. La Femme éternelle fascine l'homme et l'artiste. Elle devient son insatiable source d'inspiration, sa muse absolue, son orient, son souffle de vie.
Après une première série de dessins aux accents cubistes, l'artiste s'attache à une série qu'il qualifie sans détour de grosses, car il affectionne les femmes bien en chair, sensuelles et généreuses, aux courbes rondes. Plénitude formelle, présence imposante de la femme épanouie, libre d'exposer son corps à un regard de convoitise.
L'univers féminin des années dessins s'inscrit dans un monde en noir et blanc. Sous la magie du pinceau et grâce à la souplesse du lavis, la couleur deviendra signifiante.
Dans les années 2004 à 2006, l'artiste concrétise son rêve : donner un corps à ses femmes de papier. Et c'est sans doute dans cette troisième dimension, née de l'argile, qu'il peut se rapprocher le plus de sa vision archétypale de la femme et de son culte de la féminité.
> Expositions
Novembre 2008 : Rétrospective Féminitude 1990-2006, Bruxelles
> Catalogue
> Presse
Avril 2011 : Féminitude, Cabinet Artistique Libre Choix, Bruxelles
Juin 2014 : Salon du Livre d'Artiste, Tour & Taxis, Bruxelles